Soutenue par la Commission Racines et Citoyenneté du 6ème Forum Mondial de l’Eau, l’ONG CARI a développé pour la semaine du Forum un espace spécifique, composé d’un village de tentes destiné à recevoir des débats, des séances de projections, des expositions ainsi que de la documentation sur les oasis et les terres arides. Autour des tentes, étaient disposés un arbre à messages, un puits saharien, un peigne répartiteur de l’eau pour l'irrigation dans les oasis, ...
Echanges entre les acteurs des zones arides et rendez-vous avec le grand public
Du lundi au samedi, un programme de 11 panels et 5 débats multi-acteurs s’y est déroulé avec comme fil conducteur l’eau pour le développement dans les pays affectés par l’aridité et la sécheresse, Les experts y ont échangé sur les contraintes du cycle de l’eau dans les zones sèches et arides, le développement des innovations et le besoin d’avoir des politiques déterminées.
Pour le public, un quizz de 12 questions, diffusé sur place et doté de prix, aura permis d’améliorer la connaissance des moins avisés.
Les invités du CARI, ONG, chercheurs, élus des collectivités, bailleurs de fonds, représentants d’organisations gouvernementales et intergouvernementales comme la FAO et l’UNCCD, et en provenance de 25 pays différents, ont apporté divers de leurs produits, animé les débats et se sont prêtés au jeu des questions des nombreux visiteurs.
Des animations, comme le théâtre forum sur la gouvernance de l’eau, un jeu de table coopératif sur les oasis, une soirée concert avec l’orchestre du fleuve Sénégal, sont venus émailler la semaine.
Diverses personnalités, comme le Secrétaire exécutif de la Convention désertification, l’agronome Marc Dufumier ou Yann Arthus Bertrand, ont également apporté leur contribution.
Très nombreux sont les témoignages positifs reçus de tous les visiteurs, souvent autour d’un verre de thé à la menthe proposé par l’association de femmes engagées, Sheebah.
D’autre part, la journée consacrée à la visite des enfants, avides de questions et d’explications sur la plantation de palmiers, fut marquée par leur enthousiasme à jouer au jeu des oasis, à découvrir le Burkina Faso ou à poster des messages sur l’arbre de vie.
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