Sur 1400 participants venant de 60 pays, plus de 500 élus locaux, dont 250 maires, gouverneurs et présidents de collectivités territoriales, sont présents au processus des autorités locales et régionales (ALR), soit beaucoup plus que dans les forums précédents. La mobilisation des associations internationales de collectivités, notamment de CGLU, en est la raison essentielle.
Le Forum de Mexico en 2006 a permis de consacrer les autorités locales comme l’échelon pertinent pour la gestion des services d’eau et d’assainissement. Le Forum d’Istanbul en 2009 est encore allé plus loin, grâce à la création du Pacte d’Istanbul qui permet aux ALR de s’engager sur des principes d’une gestion durable de la ressource en eau mais également sur des objectifs chiffrés, vérifiables.
Les ALR ont la possibilité de s’exprimer sur différentes thématiques et de profiter des meilleures pratiques des autorités locales présentes à Marseille. L’eau est un élément culturel fort, indissociable de la question de la gouvernance. La prise en compte de cette dimension, bien souvent oubliée, est un des facteurs de succès d’une politique de l’eau intelligente et participative. Enfin, les solidarités et la coopération sont un excellent moyen pour améliorer et accélérer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Nous traiterons cette thématique et les autres sous l’angle des solutions. C’est à la fois notre feuille de route et notre responsabilité.
Rio+20 approche. Les ALR sont toujours plus présentes et actives dans le débat international du développement durable. Leur voix porte toujours plus loin. Les gouvernements l’ont compris, et ont inscrit dans la Déclaration Ministérielle de ce 6ème Forum leur rôle majeur.
L'eau, enjeu global, appelle des solutions locales. Demain et après-demain, les autorités locales montreront qu’elles ont plus qu’un rôle à jouer, elles ont des solutions et elles sont une partie de la solution au défi de l’eau.