L’or bleu indispensable pour la croissance verte

«L’enrichissement de l’Homme ne doit pas se faire à travers l’appauvrissement de la Nature». C’est la conviction de Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau (CME). Pour lui, la croissance verte doit reposer sur un partage harmonieux entre l’Homme et la Nature et non sur le pillage. Mais une chose semble sûre : Â«Il n’y a pas de développement sans eau mais pas toute l’eau pour le développement». L’eau est justement liée à la croissance verte, selon Eun-kyung Park, l’ambassadrice coréenne pour les ressources d’eau. Elle soutient que cette croissance verte doit s’appuyer sur une utilisation efficace de l’eau et sur la promotion des outils économiques en vue de son développement. Pour ce faire, il faudrait mettre l’accent sur la dimension sociale dans la croissance verte. Au total, 26 études de cas détaillant les meilleures pratiques de croissance verte ont été présentés au cours de la première session du groupe d’experts travaillant sur la place de l’eau dans la croissance verte. Ce groupe, qui réunit des acteurs internationaux de haut niveau, prévoit de se réunir à 2 à 3 reprises tout au long de 2012 afin de décider de la suite à donner à son action. 
  

Le cas de la Corée du Sud 
En Corée, plus de 17 milliards de dollars ont été investis dans la restauration de cours d’eau, a souligné Seung-soo Han, ancien premier ministre de la République de Corée du sud et président de l’Institut mondial de la croissance verte. Ce panel de haut niveau est d'après Seung-soo Han - pour qui le problème de l’eau est mondial-, un début de l’effort mondial pour trouver des solutions intégrées afin que les gouvernants mettent en avant le rôle essentiel de l’eau dans la croissance verte.

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