Les engagements terrain pour l’eau sont basés sur le partage des connaissances et la préservation de l’eau. Ils ont été nombreux à Marseille : programmes d’éducation, création de trente deux fonds pour l’eau, signatures du Pacte d’Istanbul, ou création d’un réseau d’échanges de connaissance.
L’humain constitue la base des engagements. « Aussi petit que nous soyons, nous devons agir pour l’eau » souligne Bart Devos, président du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau. Les nombreux engagements visent à « créer de liens » : entre les jeunes et les autorités, entre les générations, entre le monde scientifique et politique, entre « voisins » d’un même bassin hydrographique. Par exemple, la création d’une plateforme d’échanges entre les climatologues et les gestionnaires de l’eau est un des engagements de l’Académie française de l eau.
« Les solutions doivent s’intégrer dans le territoire » insiste Henri de Raincourt, ministre français chargé de la coopération.
D’autres acteurs, comme le lycéen marseillais Michel Frey, entendent préserver la ressource en eau. Il fait partie des «sentinelles» de l’eau, qui s’engagent à sensibiliser le reste les lycéens pour « qu’ils ne prennent plus des douches de trente minutes ».
« Marseille s’engage pour l’eau » déclare Martine Vassal, maire adjointe de la Ville de Marseille, et présidente de la Commission Racines et Citoyenneté. Economiser, mobiliser et partager, tel est le tryptique de la cité phocéenne. Donner le pouvoir d’agir aux acteurs du territoire, aux associations, aux élus locaux et aux citoyens : une des idées maîtresses derrière les engagements du 6ème Forum Mondial de l’Eau.