Malgré la difficulté de convaincre les fermiers d'irriguer leurs plantes avec des eaux "grises", 80% d'entre eux dans la vallée de Jordanie les utilisent déjà et cet usage engendre un impact sur l'économie nationale, selon Guy Honoré, coordinateur du programme GIZ-Jordan. La Jordanie a franchi beaucoup d'étapes en matière d'eau, à l'exemple du transfert de l'eau depuis l'aquifère de Disi pour l'approvisionnement de la capitale, à hauteur de 100 million de m3 d'eau chaque année. Ce projet sera mis en place par l'entreprise turque GAMA, avec l'appui financier de la Banque européenne d'investissement et l'Agence de développement française qui ont accordé chacune une rallonge de 100 millions de dollars en prêts concessionnels au gouvernement.